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Des Autres Présences

                            D'autres auteurs traduits en arabe étaient Alexandre d'Aphrodisie, Thémistius, Jean Philoponus, Porphyre, Ammonios fils d'Hermias, Nicolas, Olympiodore d'Alexandrie, Iamblique, Galien, Simplicius, Sirianus et Plutarque, entre autres. Il convient également de mentionner des traités stoïciens qui ont joué un rôle important pour les philosophes de langue arabe.

  

                            Parallèlement à l'influence grecque, les Arabes entretenaient également des contacts étroits avec la pensée persane et indienne, notamment en matière de médecine, d'astronomie et de politique, à la fois par le biais de traductions et de contacts déjà établis depuis le VIIIe siècle après J.-C. L'un des premiers ouvrages traduits en langue arabe était le Siddhanta – un traité astronomique indien qui a joué un rôle important dans le développement de l’astronomie chez les Arabes. La littérature indienne reçut également un bon accueil, au VIIIe siècle après JC circulait déjà un ouvrage intitulé Croyances Religieuses des Indiens, en plus d'autres de nature morale et religieuse.

  

                            De la même manière, il y avait l'influence et la présence constante de courants de pensée persane sur la pensée philosophique chez les Arabes, bien que matériellement moins nombreux, il s'agissait principalement d'un certain nombre d'ouvrages issus de traditions morales ou aphoristiques. Dans le domaine spéculatif, l’influence perse inclut le dualisme manichéen appliqué aux questions religieuses et philosophiques.

  

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